Les vertus de l’échec, le secret de la réussite
Les gens que l’on définit aujourd’hui comme des « personnes ayant réussi » ont tous un point en commun: ces femmes et ces hommes ont su, à un moment donné de leur existence, surmonté l’échec. C’est le secret de leur réussit ! Que ce soit sur un plan professionnel, politique, sportif ou artistique ces personnes ont toutes connu le doute et la défaite.
Comme l’explique Napoleon Hill dans son ouvrage « Réfléchissez et devenez riche », parmi les nombreuses personnes qu’il a pu interroger, ces centaines d’Américains ayant connu un grand succès, toutes lui ont confié avoir connu leur principal succès immédiatement après un échec qui semblait pourtant sans espoir. L’échec semble être un passage obligé vers le succès. Cela s’apparente souvent à l’ultime épreuve avant la réussite, comme si sa mission était de nous prévenir : sommes-nous prêt à réussir ?
De nombreuses personnes abandonnent suite à un échec et ne savent pas qu’elles étaient si près de la réussite. Ces épreuves sont particulièrement difficiles à surmonter car elles ne font généralement pas appel à des compétences techniques mais à une seule et unique capacité comportementale : la persévérance.
La persévérance est généralement associée à d’autres aptitudes telles que le courage, la patience, le discernement, la confiance en soi ou encore l’endurance. Cependant, la persévérance n’est possible que si une seule condition est présente chez celui qui la sollicite : avoir un objectif clair et précis, un but. Les personnes persévérantes ont acquis la certitude de pouvoir atteindre leur but. Peu importe les épreuves et qui se dresseront sur leur chemin, ces personnes savent qu’elles réussiront. Les obstacles sont nombreux et semblent parfois insurmontables. Pourtant ils sont inévitables. Ceux qui ont compris cela peuvent avancer, les autres échoueront. C’est aussi simple que cela.
Apprivoiser les cycles
Nous avons tous connu, dans notre vie, des cycles de succès, où tout semble nous réussir. Nous avons également tous expérimenté des cycles d’échecs où tout semble nous échapper. Ces cycles sont normaux et font partie intégrante de notre évolution. Tout le monde connaît de tels cycles avec tout ce que cela engendre : le doute et l’espoir, la peur et la confiance, la rage et la sérénité, la tristesse et la joie…
Il est important de savoir reconnaître ces cycles et de pouvoir les gérer intelligemment. Faire le dos rond pendant un cycle négatif est une attitude normale mais il y a mieux à faire : redoubler d’efforts pour que le cycle dure moins longtemps. Cette attitude est moins naturelle, elle demande une discipline et une motivation extrêmes mais elle est d’une efficacité redoutable.
C’est comme une équipe de rugby qui apprend à gérer ses temps forts et ses temps faibles. Elle se fixe pour objectif de limiter les dégâts sur ses temps faibles, de ne pas encaisser trop de points. A l’inverse, il faut en profiter un maximum lors des temps forts du match et marquer un maximum de points.
Notre vie est faite ainsi, nous devons apprendre à gérer nos temps forts et nos temps faibles.
Apprendre de ses erreurs
Faire une erreur n’est pas grave. Bien au contraire, les échecs nous permettent souvent d’avancer. Pour cela, il y a une condition nécessaire : c’est que nous puissions apprendre de ces échecs. Les revers doivent permettre de nous améliorer, ils constituent une expérience unique qui nous oriente un peu plus vers notre objectif.
En revanche, il convient de ne pas répéter toujours la même erreur car cela nous éloignerait de notre but. Vous connaissez le fameux dicton « errare humanum est » (traduction : l’erreur est humaine) mais savez-vous que ce dicton n’est pas complet ? Beaucoup de gens se cachent derrière ces trois mots latins pour justifier des choses qu’ils auraient mal réalisées mais le dicton complet est lui beaucoup plus subtile. Il dit « errare humanum est, perseverare diabolicum », ce qui signifie : l’erreur est humaine (certes), cependant la persévérance (dans l’erreur) est diabolique. Répéter toujours la même erreur n’est pas positif et mène irrémédiablement vers un échec total.
Les erreurs sont souvent difficiles à supporter et à assumer. Pourtant elles représentent une source incroyable de progression et même d’inspiration. Beaucoup de grandes choses se sont construites sur la base d’échecs et de revers cuisants. Je dirais même que toutes les grandes choses ont pour origine un échec !